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Savoir creuser un trou Voilà, le jardin a ses deux nouveaux pensionnaires,le tulipier et le ginkgo, mais il fallait savoir planter correctement. Ce qui commence par savoir faire un trou. Cela a l'air tout bête, mais c'est primordial, et il y a quelques trucs qui évitent de se faire mal au dos. |
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une bêche pleine, pour couper la terre si elle est molle ou sans cailloux
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D'abord, il faut une bonne bêche, voire deux, en fonction du terrain. Vous ne pendrez pas de bêche pleine s'il y a beaucoup de racines. En revanche, si la bêche pleine est bien affûtée, elle coupera les racines de faible diamètre, et creuser sera plus facile. Les terres les plus lourdes, comme les glaises, sont les plus difficiles: il faut les prendre humides car sèches, elles sont dures et on ne peut pas creuser. Mais humides, elles sont lourdes à pelleter ( aïe, le dos!). C'est plus facile dans le sable, la tourbe, ou des mélanges. Un truc quand la glaise est sèche: faire couler un fin filet d'eau quelques heures avant de creuser. Vous ramollirez ainsi la terre à une période où il fait beau, et où les abords du futur trou ne sont pas mouillée. Vous éviterez ainsi l'effet "champ de boue"! Pour désoucher un arbre de moyenne taille à racine pivotante, qui s'enfonce profondément, c'est souvent la seule solution, à moins de tout brûler, ce qui est de toute façon difficile pour les conifères... Faites aussi des pauses, car un tel travail n'est jamais très urgent. Vous risquez juste de faire attendre un trou inesthétique une semaine de plus, et rien d'autre...et de reprendre le travail plus tard. Epargnez votre dos! |
une fourche bêche, pour les terres pleines de cailloux ou de racines... |
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Bref, savoir faire un trou est essentiel, quelle que soit la plantation. C'est surtout utile lorsqu'on installe des rhododendrons, pour remplacer la terre par de la terre de bruyère, ou encore lors de la plantation d'arbres. Voilà! faites attention à votre dos! Et bon jardinage! |